Le « Je pense, donc je suis » de Descartes a conforté les Occidentaux pendant des siècles dans la toute puissance du moi, dans l’idée indefectible que nous pensions « librement ».
À l’opposé, les neurosciences nous affirment que le cerveau est composé à 90 % d’automatismes inconscients, et que nous serions le jouet d’une « machine-cerveau », de ses réseaux neuronaux et des réactions chimiques qui interagissent à chaque moment de notre existence
Ces automatismes de la pensée, nous pouvons les observer dans notre propre vie lorsque nous régissons toujours de la même manière à telle situation, lorsque les mêmes mots viennent sur nos lèvres, presque à notre insu. En vieillissant, le phénomène s’accentue et nous connaissons tous ces personnes âgées dont le cerveau, comme « enrayé », répète et répète encore les mêmes formules.
Le yoga a toujours eu conscience de ces mécanismes mentaux en jeu qui, si nous n’y prenons pas garde, entravent notre développement et appauvrissent notre vie ; mais il nous montre aussi qu’en développant notre pleine « conscience », nous pouvons exercer un certain contrôle sur ces phénomènes et, de ce fait, accéder à une vie plus riche et plus vraie. Encore mieux, il nous donne les outils pour y parvenir, entre autres, par l’introspection et la pratique de la méditation.
——>Pour aller plus loin
.« La puissance de la pensée » Swami Sivananda
.« Le cerveau et ses automatismes » documentaire Arte/Youtube
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